Ingénieur Spécialisé Informatique

Responsable Hervé Frezza-Buet

Assistante scolarité Laurence Fernandes-Lanfranchi

Lien vers le site institutionnel… centralesupelec.fr

… et le campus de Metz www.centralesupelec.fr/campus/metz

Rentrée

La rentrée aura lieu sur le campus de Metz de CentraleSupélec, le 1er septembre 2025.

La formation en quelques mots…

Conforme à ce qu’est « l’ADN » de la formation d’ingénieurs à CentraleSupélec, la formation proposée ici élargit les compétences attendues des élèves diplômés au-delà du strict cadre scientifique. Les ingénieurs CentraleSupélec auront eu une ouverture à l’international, par une expérience à l’étranger, mais également, à l’école, par le suivi de deux langues vivantes, dont l’anglais. De même, un ensemble d’enseignements dits « Humanités, entreprise et Professionnalisation » visent à faire des ingénieurs des acteurs éclairés de l’environnement auquel ils vont prendre part, incluant la problématique des transitions si aiguë aujourd’hui.

Pour ce qui relève des enseignements plus disciplinaires, la formation d’ingénieur de spécialité informatique, telle que conçue dans une école comme CentraleSupélec, repose sur un « trépied » :

  • L’informatique est une discipline scientifique, académique,
  • l’informatique est un « artisanat », qui implique un savoir-faire rigoureux, du soin
  • l’informatique est une industrie.

La structure des enseignements envisagée repose sur ces trois points d’appui.

Premièrement la formation d’ingénieur proposée ici repose sur une part significative de cours magistraux, pour les sciences de l’ingénieur plus générales comme pour les sciences informatiques. La présence marquée de ces cours est l’affirmation du caractère fortement académique de la formation.

Deuxièmement, à ces cours s’adjoignent de nombreux travaux pratiques. Il s’agit d’activités pédagogiques de mise en pratique, certes, mais d’activités très encadrées, sur des sujets balisés, où les étudiants acquièrent un « coup de main » en explorant les subtilités de la programmation, des technologies, accompagnés par un « maître » d’apprentissage. Les travaux pratiques, majoritaires, sont ce par quoi les élèves devraient acquérir des compétences opérationnelles en informatique, avec le sens d’un travail intelligent, soigné, qui convoque en ce sens la notion d’artisanat.

Troisièmement, les paradigmes et technologies de développement industriels, pour de gros projets ayant des contraintes de performance et de robustesse, sont centraux dans de nombreuses entreprises, que ce soit pour leur propre système d’information ou parce qu’elles produisent des logiciels pour d’autres. Ces paradigmes ont par conséquent toute leur place dans une formation d’ingénieur et sont de fait abordés dans celle proposée ici.

Enfin, il est essentiel pour la formation d’un ingénieur de mobiliser la créativité des élèves, dont on attendra dans leur vie professionnelle des capacités d’innovation. C’est un des rôles des projets, où les sujets sont bien moins balisés que lors des travaux pratiques, et où l’encadrement porte davantage sur la méthodologie, la discussion et la critique des solutions proposées par les élèves.

Les carrières qui s’ouvriront aux diplômés couvrent un spectre assez large de métiers où l’informatique prend une place centrale. En entreprise, dans la gestion et la valorisation des données et des systèmes d’information, que ce soit en développement où dans des bureaux d’étude de recherche. D’autre part, la formation ambitionne de préparer les diplômés à une poursuite en thèse. Dans les deux cas, les domaines d’activité ne se limiteront pas nécessairement à ce qui aura été vu dans les différents modules, puisque l’objectif est de doter les diplômés de la compréhension des enjeux scientifiques et des méthodes qui sous-tendent le domaine, afin qu’ils puissent poursuivre leur spécialisation et s’adapter à l’évolution des technologies.